Le 4ème front d’Adolf Hitler 1933-1944

Cet ouvrage se propose de mettre en lumière la terrible efficacité d’une arme redoutable, véritable force occulte du Reich hitlérien, mise au service à partir de 1933 de la volonté proclamée d’asservissement de l’Europe et finalement opérationnelle au cours de la Seconde guerre mondiale.

Cette arme est destinée à agir sur un front supplémentaire, le 4ème front, de la machine de guerre d’ Adolf Hitler. Il s’agit par le moyen de l’infiltration psychologique, politique et économique de “préparer” le terrain pour une invasion future des pays convoités, et à terme de prévoir leur intégration pure et simple, par la force, dans une Europe définitivement allemande.

Les cibles clairement identifiées, sont les pays ennemis déclarés, les pays neutres, terrain idéal pour la diplomatie secrète, et les pays alliés, dans lesquels les “services” du Reich disposent de facilités d’action illimitées. L’auteur, qui reprend dans son livre le fruit de recherches universitaires, décrit ainsi les outils de l’infiltration sur ce 4ème front et leur mise en application dans les pays satellites du Reich nazi en Europe centro-orientale ( Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Croatie, Slovaquie) et en Finlande, en Suisse (pays neutre) et en France (emblématique ennemie héréditaire).

Le placement sous haute surveillance et l’infiltration par tous les moyens possibles des pays amis, neutres ou ennemis, font partie du prix à payer par le Führer pour instaurer définitivement le nouvel ordre européen nazi. L’aventure va cependant tourner court.


Edité en avril 2009 chez : Jérôme Do Bentzinger

Les Dernières Nouvelles d’Alsace (édition de Strasbourg et sa région) du vendredi 29 mai 2009 : « Neudorf / Livres. Richard Seiler présente Le 4e Front d’Adolf Hitler ».

Samedi 30 mai. Historien spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, le Neudorfois Richard Seiler sera à la librairie Ehrengarth demain de 10 h à 12 h et de 14 h 30 à 16 h 30, pour présenter son nouveau livre, Le 4e Front d’Adolf Hitler, 1933-1944
éditions Jérôme Do Bentzinger.

Collaborateur régulier de la revue 39-45 Magazine, Richard Seiler, que les Neudorfois connaissent bien, s’est penché sur un aspect méconnu de la dernière guerre : l’arme de la propagande et de l’infiltration. L’auteur a étudié la manière dont les nazis ont préparé leur conquête de l’Europe dans les années précédant la guerre. Il décrit les outils et les méthodes qui ont mis les pays voisins de l’Allemagne hitlérienne à sa merci, avant même que soit tiré le premier coup de feu.

On apprend dans ce livre comment le IIIe Reich a asservi ses petits voisins d’Europe centrale et orientale et comment il les a utilisés en brisant leur volonté propre.

L’auteur analyse également la propagande en direction de la France et la « 5e colonne », domaine où l’imagination dépasse la réalité, mais obtient le même objectif : semer la panique chez l’adversaire.

Les Dernières Nouvelles d’Alsace (édition Région, pages Culture) du dimanche 19 juillet 2009 : Histoire /  « Le 4e Front d’Adolf Hitler ».

Dans « Le 4e Front d’Adolf Hitler » qui vient de paraître aux éditions Jérôme Do Bentzinger, Richard Seiler passe en revue les méthodes utilisées par l’Allemagne hitlérienne pour anesthésier la volonté combative des pays européens.

La mainmise hitlérienne sur l’Europe dans les premières années de la guerre a été facilitée en amont par une intense activité diplomatique et de propagande. Étudiant pays par pays la pénétration allemande, Richard Seiler, ancien journaliste, collaborateur régulier de « 39-45 Magazine », dresse le bilan des méthodes utilisées pour neutraliser l’adversaire.

Les petits pays d’Europe centrale et orientale, Hongrie, Slovaquie, Croatie, Roumanie, Bulgarie, mais aussi la Finlande, sont liés économiquement à l’Allemagne. 
À partir du 22 juin 1941 (invasion de l’Union soviétique), plusieurs d’entre eux sont entrainés dans la collaboration militaire. Le plus souvent, ils sont plutôt des otages de la puissance allemande que des collaborateurs volontaires. Ils tomberont après la guerre dans la dépendance de l’Union soviétique.

À l’égard de la France, l’Allemagne hitlérienne exploite les divisions des Français. « L’esprit de la grande Union sacrée de 1914 n’est plus qu’un lointain souvenir » dans la France des années 30, écrit Richard Seiler. Le pays est « déchiré », une partie des Français est fascinée par les régimes « forts » d’Allemagne, Italie, Espagne, et rêve de « régénérer » le pays. D’une manière générale, souligne Richard Seiler, la valeur « nationale » est en déclin.

Alors que pendant la Première Guerre mondiale, les armées allemandes n’avaient pas réussi en quatre ans à percer le front français, elles y arrivent en quatre jours vingt ans plus tard. Par l’effet de la propagande et surtout du mythe de la puissance de l’armée allemande que les nazis avaient su répandre. L’intérêt du livre de Richard Seiler est qu’il dresse un tableau synthétique et saisissant des faiblesses et des déchirures qui ont mené à la Seconde Guerre mondiale.


Roger Wiltz

Le Souvenir Français
Revue trimestrielle n° 478 avril 2010

Notes de lecture par le Général Pierre de Percin
« Le quatrième front d’Adolphe Hitler 1933-1944 »
Dans la ligne de l’excellent ouvrage de l’historien Marc Bloch « l’étrange défaite », l’auteur décrit et analyse l’infiltration des idées nazies en France, grâce à des actions de propagande, insidieuses, mais développées avec une maîtrise remarquable ; il montre, à quel point, cette propagande a contribué à la défaite, par le désarmement moral qu’elle a réussi à instaurer dans le pays.

Des intellectuels français de renom l’ont intelligemment relayée : Fernand de Brinon, Jacques Benoist-Méchin, Pierre Drieu La Rochelle, Alphonse de Chateaubriant…la liste, hélas, est longue et impressionnante ; ceux-ci vont contribuer à une démobilisation des esprits et à faire croire à l’immense puissance de l’Allemagne, dernier rempart contre le communisme.

De septembre 1939 à mai 1940, les soldats mobilisés, inactifs, vont également être les victimes de cette propagande diffusée par la presse collaborationniste « Je suis partout », « Gringoire », « Le Matin », et, dans une moindre mesure par quelques stations radio émettant en français de l’étranger, comme « Radio Stuttgart », mais, plus encore par les nouvelles, défaitistes, reçues de l’arrière.

Et puis, il y eut mai 1940 ; les soldats, à l’avant, se sont bien battus, et au prix de 100 000 morts (50 000 du côté allemand), mais l’arrière n’a pas tenu, et cet effondrement a eu des conséquences dramatiques pour ceux qui combattaient ; ainsi le 14 mai 1940, la déroute de la 71e division, dont les arrières ont craqué brutalement, victimes des rumeurs habilement propagées, sans aucune réelle menace ennemie, est totale…

Ainsi, cet ouvrage, passionnant et dont la lecture tient en haleine, constitue une contribution remarquable à « l’étrange défaite» de 1940.

L’auteur, Richard Seiler, historien et écrivain, spécialiste de la guerre de 40, est président du comité du Souvenir Français de Strasbourg-Ville.

Général d’armée Pierre de Percin Northumberland, ancien président national du Souvenir Français

L’Écrivain Combattant

Gazette trimestrielle de l’Association des Écrivains Combattants 
N° 120, octobre 2010, page 8

« Le quatrième front d’Adolphe Hitler 1933-1944 »

Cinquième colonne, quatrième front ? L’assimilation sera vite faite, et l’auteur en convient en conclusion. Pourtant si le concept de la 5ème colonne est une création d’un général franquiste durant la guerre civile d’Espagne, le 4ème front, selon Hitler, est l’œuvre patiente, large et souterraine, devant faciliter la main mise du régime nazi sur l’ensemble européen.

L’action du 4ème front sera, bien sûr, psychologique, mais aussi politique et économique. Très active dans les pays satellites du Reich, en Europe du Centre et du Nord, elle l’est aussi en France. L’auteur a consacré 20 ans d’études universitaires à son sujet, il sait de quoi il parle.
CLB